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La place du mort

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1La place du mort Empty La place du mort 28.08.15 15:44

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LA PLACE DU MORT
court-métrage policier
Scénario de Xavier Francis LABROT
durée : 15 minutes.

SEQUENCE 01 – Ext. – jour. (20’)

(au bas de l’écran, une indication : Creuse, Peyrat la Nonière, le 19 mars, 9h34.)
Un pont – une maison dans la campagne – Une cheminée qui fume – Un véhicule – Vu de loin, un homme (avec une veste rouge) qui coupe du bois.
(Zoom arrière révélant le paysage).

SEQUENCE 02 – Extérieur (rue) – encore jour. (25’-45’)

(Au bas de l’écran, une indication : fin de journée) – Un homme portant une veste rouge marche dans la rue et s’approche de la boite à lettres de la poste, une enveloppe à la main. Au moment où il va glisser la lettre dans la fente, une femme s’apprête à faire de même ; il se retire, galamment.
L’homme – Mais je vous en prie, Mireille. Je vois que vous avez un courrier urgent.
La dame – Merci beaucoup, Adrien. Et bonne soirée !
L’homme – Vous aussi… le bonjour à votre mari, et la bise aux petits-enfants.
La dame – Vous êtes gentil !
L’homme – (à part) Un peu que je suis gentil !

SEQUENCE 03 – Intérieur (café) – le soir s’installe. (120’-165’)

Consommateur 1 - Ah ! Voilà Adrien, le revenant !
Adrien – Salut ! (il va s’asseoir à une table déjà occupée). Vous allez continuer longtemps à me bassiner avec ça ?
Consommateur 2 (à la cantonnade) – Pendant des mois, Môssieur est resté cloîtré dans sa maison. On savait même pas à quoi il ressemblait. Et puis un jour, il a débarqué au village, jovial comme tout.
Adrien – Je vous l’ai pourtant déjà dit. Maintenant, ça me fait plus rien d’en parler. J’ai eu une grosse déception sentimentale, plus une grosse contrariété professionnelle. J’avais décidé de me retirer du monde et de m’installer dans votre campagne pourrie.
Tous – Oh ! Oh ! Oh ! Il est aussi aimable que son frère.
Adrien (s’adressant au tenancier) – Jo ! tu nous ressers les mêmes ?! une brune pour moi… (lui tapant sur la cuisse) Alors, voisin ! qu’est-ce que tu nous racontes ?
Le voisin – (à la cantonnade) Le jour où j’ai vu sa voiture devant la café, je suis tombé su’l cul. Comme j’habite à 500m de chez lui, je le voyais bien partir de temps à autre, mais jamais vers le village.
Adrien – J’allais faire mes courses en ville pour ne pas voir vos tronches de cake.
(Tout le monde rit et trinque).
… Les soucoupes s’amoncellent.
Adrien - Ma grosse contrariété professionnelle ? c’est que j’ai rompu avec mon associé.
Consommateur 1 – Celui qui est parti avec ta femme ?
Adrien (amusé, mais las) – Mais non ! ça n’avait rien à voir. Je me suis rendu compte progressivement que c’était un salopard de la pire espèce ; il passait des contrats sans m’en parler et se mettait l’argent dans la poche... Bernard ! un type si bien au début ! D’ailleurs, c’est toujours un type bien au fond de lui-même. Tiens ! j’ai toujours une photo de lui.
(Adrien sort une vieille photo de son portefeuille – long plan sur la photo on reconnaît Adrien).
Adrien – On n’était pas beaux tous les deux ?
Consommateur 2 – Et qu’est-ce qu’il est devenu ?
Adrien – J’en sais foutre rien, et ça m’est plutôt égal.

SEQUENCE 04 – Ext – Nuit. (30’-195’)

(Adrien ramène le véhicule auprès de la maison de campagne – le pont - il constate que tout est éteint et … repart à pied dans la forêt.)

SEQUENCE 05 – Ext. – Nuit (de pleine lune). (20’-215’)

(Carton portant l’indication : Creuse, Peyrat la Nonière, 16 Août, 23h04, soit … 6 mois plus tard !)
(un véhicule roule sur un sentier de forêt, phares allumés).
(un homme, sur le bas côté, à l’abri des fourrés, regarde passer le véhicule).
(le véhicule poursuit sa route en cahotant).

SEQUENCE 06 – Ext. – Nuit (de pleine lune).(30’-245’)

(Deux personnages marchent sur des rochers – On ne voit que leurs silhouettes - L’un d’eux tombe dans une crevasse en criant – L’autre homme sort de son sac un objet et le jette dans la crevasse, sans s’émouvoir des cris - Une main tâtonne et finit par rencontrer un crâne, éclairé par un rayon de lune – hurlement.)

SEQUENCE 07 – Ext. – Nuit (de pleine lune).(10’-255’)
(Sentier en forêt)
(Le véhicule s’éloigne, tous feux éteints, en sens inverse).


SEQUENCE 08 – Extérieur – Jour. (50’-305’)
(Carton indiquant : deux semaines plus tard) – (Le site des rochers).

L’inspecteur – Le gars ne s’est pas foutu de nous – il y a bien un cadavre dans ce trou. Comme quoi, les appels anonymes …
L’agent – Qu’est-ce que ça pue !
L’inspecteur – Tu l’écriras dans ton rapport.
L’agent – et le légiste qui n’est toujours pas là !
L’inspecteur – Tu te crois dans une série américaine ? (tendant un grand sac plastique aux agents) Allez, les gars, sortez les petites cuillères.

Un agent (un masque sur le nez) – Inspecteur ! on a trouvé ça ! (il tend un objet : un portefeuille).
L’inspecteur – Merci, les gars. (il ouvre le portefeuille et l’examine) pas de papiers d’identité !Bizarre !  (il sort une lettre) C’est adressé à … Bernard… Jean-Louis Bernard.… Mouais !
(il jette un coup d’œil dans le sac plastique) Ca sera pas facile à vérifier !

SEQUENCE 09 – Intérieur – Jour. (65’- 370’)
(Salle du poste de police).

Le consommateur 1 – Ce nom, Bernard, ça m’a tout de suite dit quelque chose. C’est peut-être bien l’ancien associé d’Adrien. Il nous en a parlé, un jour, au café.
L’inspecteur – Et on peut le trouver où,  cet Adrien ?
….
Adrien – Oui, Monsieur l’inspecteur. Je suis atterré. Nous nous étions quittés plutôt en froid, mais de là à me réjouir de sa mort.
L’inspecteur : Vous ne quittez pas la région sans nous prévenir, n’est-ce pas ? Vous avez un voisin, paraît-il ? …

Le voisin – Ce que je peux vous dire, Monsieur l’inspecteur, c’est que je connais bien la voiture d’Adrien et que je l’ai vue une nuit, il y a peut-être deux semaines, pas loin des crevasses. J’ai pas très bien vu. Pourtant, j’étais sur le coté droit. Mais, je crois que c’était Adrien avec quelqu’un que je ne connaissais pas. En tout cas, ce n’était pas Adrien qui conduisait, mais l’autre personne, un homme ou une femme, je ne saurais pas dire. Adrien, lui, il était à la place du passager. Ca, j’en suis presque sûr.
L’inspecteur – C’est lui qui était à la place du mort, quoi ! Amusant !

SEQUENCE 10 –. Intérieur – Jour. (40’-410’)
(Le poste de police ou le café d’en face, ou tout autre lieu, histoire de changer un peu).

L’inspecteur – Tout nous ramène vers cet Adrien ; un : on l’a vu à proximité des lieux, avec son véhicule dans lequel il n’était pas seul, deux : la lettre qui semble bien indiquer que le mort est son ancien associé, trois : leurs relations tendues dont il a lui-même parlé …
Son collègue : mais ça ne prouve pas qu’il l’a tué.
L’inspecteur : En tous cas, il nous cache quelque chose.
Son collègue : Sans doute, mais peut-être que ça ne nous regarde pas.
L’inspecteur : Quand il y a un décès suspect, la police a le droit de tout savoir. Les commissions rogatoires ne sont pas faites pour les chiens.

SEQUENCE 11 – Intérieur – Jour. (45’-455’)
(Le poste de police.)

L’inspecteur : Vous êtes le seul, dans le coin, à avoir connu ce Bernard, et vous voulez nous faire croire que vous ne savez rien ?
Adrien – Mais, d’abord, qu’est-ce qui vous prouve que c’était bien Jean-Louis ?
L’inspecteur : Vous l’appelez Jean-Louis, à présent ?
Adrien – Je l’ai toujours appelé Jean-Louis. A une époque, c’était un autre moi-même, comme un fils.
L’inspecteur - Et puis, ça a changé !?
Adrien – Vous avez fait une recherche ADN ? vous avez examiné sa denture ? Tenez, plus simple : vous avez seulement vérifié son groupe sanguin ? Qu’est-ce qui prouve que c’est le corps de Jean-Louis Bernard ?
L’inspecteur – Vous dites n’importe quoi ! vous cherchez à gagner du temps.
Le collègue – Il n’a pas tort. Tant qu’on n’aura pas fait ces analyses, l’instruction sera bloquée.
L’inspecteur – D’accord ! d’accord ! je demande au commissaire de téléphoner au juge d’instruction.
Le collègue – et si on s’apercevait que ce n’est pas Bernard …Tu aurais le droit d’être surpris.
(Visage fermé d’Adrien)

SEQUENCE 12 – Int. – Jour. (165’- 620’)
(Le poste de police)

Le collègue – Monsieur, nous vous devons des excuses. Vous aviez raison, les analyses sont négatives (visage concentré d’Adrien) ; elles ne correspondent pas au dossier médical de Jean-Louis Bernard. Il n’y a que le groupe sanguin qui correspond : A positif, comme prés de 40% de la population.
Adrien (l’air faussement assuré) – C’est rare que la police s’excuse ; je vous en remercie d’autant plus. Mais votre collègue n’est pas là, je vois. J’avoue que ça m’aurait fait plaisir.
Le collègue –  Rassurez-vous, il a été appelé sur une autre affaire ; mais il est prévu qu’il revienne. … Et puis, on s’est étonné que le portefeuille ait été retrouvé en si bon état à coté d’un cadavre dans un état aussi avancé de décomposition. Tout ceci nous a conduit à penser que le portefeuille n’avait rien à voir avec le corps, qu’il avait été laissé là, exprès, par quelqu’un. Qu’en pensez-vous  ?
Adrien (gêné) – Je ne sais pas. Vous savez, je ne comprends rien à tout ça. Je ne sais pas ce qui m’arrive. Ca commence à virer au cauchemar.
Le collègue – Ah ! voici l’inspecteur chargé de l’affaire – Oui ! car c’est lui qui est chargé de l’affaire, pas moi –
L’inspecteur (entrant dans la pièce et retenant une personne restée à l’extérieur) – Non, attendez ici. (se tournant vers Adrien) Ah ! mon collègue vous a dit … Figurez-vous que j’ai été appelé à m’occuper d’un affaire assez étrange, et dont j’ai fini par penser qu’elle pourrait vous intéresser (Il va à la porte) Entrez, Monsieur, et faites attention à ne pas vous cogner. (à part) on dirait encore que c’est nous !
(entre un homme en veste rouge, au visage couvert de bandages, le bras en écharpe, une béquille sous l’autre bras ; Adrien le regarde fixement, de plus en plus terrorisé). Asseyez-vous Monsieur… Ce Monsieur est encore traumatisé par ce qui lui est arrivé. Quel est votre nom de famille ?
L’homme – Pétrovitch
L’inspecteur – et votre prénom ?
L’homme – Adrien. (il regarde « Adrien », hébété) C’est toi, Jean-Louis ? qu’est-ce que tu fais là ? (visage affolé du faux Adrien).
L’inspecteur (au faux Adrien) – Je vous avais prévenu, il est encore un peu confus. C’est compréhensible quand on sait qu’il a passé une nuit au fond d’une crevasse, avec une jambe brisée et qu’il en est sorti tout seul au petit matin. Ce sont des randonneurs qui l’ont trouvé et qui l’ont amené à l’hôpital… Mais, vous avez vu ! il vous a reconnu. Et vous, est-ce que vous le reconnaissez ? je suppose que oui.
« Adrien » - Pas du tout, je n’ai jamais vu cet homme. Lui aussi a le droit de s’appeler Adrien.
L’inspecteur – Comme vous voudrez ! Quand on lui aura ôté ses pansements, vous retrouverez tous les deux la mémoire. C’est une simple question de jours. En attendant, on a un mandat de dépôt contre vous… Autant dire qu’on n’est pas pressés, puisqu’on vous garde sous la main.
(« Adrien » prend sa tête dans ses mains - sanglots)
L’inspecteur (d’une voix douce) – Vous voulez peut-être un avocat, maintenant ?
(Effet de voile ondulé, comme dans les films d’Alfred Hitchcock)

SEQUENCE 13 – Ext. et int. – Jour. (90’-710’)
(La maison de campagne – les abords – la cuisine – la chambre) –

Voix off (celle du faux Adrien) - Je savais qu’après notre faillite frauduleuse, Adrien - qui n’y était pour rien - s’était réfugié dans une bicoque à la campagne, et qu’il y vivait quasiment en ermite. Je suis allé le voir et je dois dire que j’ai été plutôt mal reçu.

Le vrai Adrien – Fous le camp, salopard ! Si je suis venu ici, c’est pour ne plus voir personne, et s’il y a quelqu’un que je supporte encore moins que personne, c’est toi.
Le faux Adrien – Mais écoute-moi, au moins un instant.
Le vrai Adrien – Tu veux m’embobiner, comme tu as embobiné tous ces gens, … à leur vendre des produits frelatés ou qui n’existaient même pas. … et tous ces contrats que tu signais en mon nom et dont tu ne me parlais pas. Tu en as mis de l’argent de coté.
Le faux Adrien – Tu sais bien que j’ai tout perdu au jeu.
Le vrai Adrien (faussement apitoyé) Pauvre garçon ! et tu viens me taper peut-être.
Le faux Adrien – C’est pas du tout ça. Tu n’imagines pas combien j’ai honte de moi. Je voudrais être un autre.
Le vrai Adrien – Etre un autre, quelle bonne idée ! Si ça pouvait te permettre d’oublier qui tu es.
Le faux Adrien – Devenir un autre, je ne pense plus qu’à ça. Ca ou mourir !
Le vrai Adrien – Je ne veux pas t’influencer… Ici, je vis bien ! pas de femme, pas d’enfant, pas d’amis. Personne ! Quand j’ai besoin de quelque chose, je vais à la ville. Je traverse le pont, et je suis à vingt kilomètres d’une grande surface où je ne connais personne et où personne ne me connait. Fous le camp ou je te tire dessus.
Voix off – Je savais bien qu’il ne tirerait pas, mais je suis parti.

SEQUENCE 14 -  Int. – soir. ( 35’-745’)
(Epicerie)

Voix off – Je suis allé au village ; je suis entré dans l’épicerie. Et là, la femme m’a demandé …
La femme - vous n’êtes pas le monsieur qui habite la petite maison à coté du pont ?
Voix off – J’allais lui répondre que non et puis, soudain, c’est allé très vite dans ma tête. J’ai imaginé en un instant une nouvelle vie qui commencerait ici, dans ce village, et je lui ai répondu très naturellement …
Le faux Adrien – Oui !
La femme – C’est la première fois qu’on vous voit. J’espère que vous reviendrez.
Voix off – Ces mots m’ont confirmé dans mon projet de dingue. Des gens qui auraient plaisir à me voir.
Le faux Adrien (en sortant) – Bonne soirée Madame, et à demain.

SEQUENCE 15 – Ext. et Int. – Jour. (60’-805’)
(Petite clairière dans une forêt – une tente – un bleuet – une casserole – un miroir – du matériel de rasage - Un vélo – une rue du village - le café – Adrien chassant un intrus avec son fusil – gros plan d’Adrien – Randonnée - les crevasses.)

Voix off – Pendant des mois, j’ai vécu dans la forêt. Je me suis organisé. J’allais régulièrement au village nouer des relations avec tout le monde. Tout le monde me connaissait au café… Pour éviter que certains villageois ne débarquent chez Adrien, je leur ai dit que la maison était gardée par deux molosses particulièrement dangereux. Ca a marché … sauf une fois. Le gars s’est fait jeter par Adrien ; je lui ai dit ensuite que c’était mon grand frère, et qu’il était un peu bizarre. Je m’étais inventé un grand frère. Un jour, je suis revenu le voir ; il a accepté de me prêter sa voiture. J’en ai profité pour la montrer au village. Mais le reste du temps, je roulais à vélo.
Un jour, en me promenant, j’ai trouvé un endroit étonnant. Le sol était sillonné de crevasses, dont certaines d’une profondeur terrifiante. Rien n’était signalé. En pleine nuit, c’était pire qu’un terrain miné. J’ai commencé à y penser.

Effet de voile ondulé.


SEQUENCE 16 – Int. – Jour. (75’-880’)
(Poste de police)

Le faux Adrien - Un jour, je suis retourné voir Adrien. Je l’ai persuadé de m’accompagner aux crevasses ; il m’a fait confiance. On y est allés en voiture ; il conduisait. Arrivé sur place, je n’ai même pas eu à le pousser ; il est tombé tout seul. J’ai jeté mon portefeuille après avoir ôté tout ce qui pouvait permettre de m’identifier. Il y avait du vent ; je n’ai pas senti l’odeur. Si j’avais su qu’il tomberait à côté d’un vieux cadavre pourri qui n’intéressait personne ….
L’inspecteur – Je veux bien vous croire quand vous dites que vous ne l’avez pas poussé. Mais c’est quand même vous qui l’avez amené, en pleine nuit, au bord de la crevasse.
Son collègue – Et l’omission de porter secours ?
L’inspecteur – C’est quoi ?
Son collègue – La non-assistance à personne en danger.
L’inspecteur – Ah ! oui ! … Finalement, l’idée était assez futée. En vous substituant au mort, vous résolviez le problème crucial qui se pose à tout assassin : que faire du cadavre ? vous n’aviez pas à le faire disparaître.
Son collègue – L’ennui, c’est qu’il aurait bien fallu expliquer, un jour, où vous aviez disparu vous-même. Au fond, Vous n’avez fait que déplacer le problème.

(Dernier plan : visage bandé du vrai Adrien – une larme)

Musique du final et du générique


FIN

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